Sujet: Life is hard, and so am I. Sam 23 Oct - 17:05
Lutz Engel Messmann 21 - ALLEMAND - SEUL - PHOTOGRAPHE - BISEXUEL - SUBTILEMENT EGOISTE ; TIMIDEMENT EGOCENTRIQUE
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Histoire :
et le flash brille, et on oublie. Deux paires de pupilles dilatées fixent la photo glissant de l’appareil. Mise en scène superficielle, perverse pour certains, les pilules avalant la pensée quand le désir charnel déconcentre autant qu’il est capable d’inspirer. Les lumières sont rouges, comme ces lèvres agressées par un maquillage vulgaire, travestissant l’homme sous les projecteurs. Le regard noir, des lentilles colorées protègent des pupilles égarés, offrant une symétrie brisée. L’œil droit caresse la couleur des herbes, l’œil gauche s’envole dans les hauteurs d’un ciel laid sans nuages pour sauver sa beauté. Sur le mur, des inscriptions blanches sur fond noir, idées écrites, qu’elles soient complexes ou incohérentes. Et deux corps, présence de deux hommes, s’agitent dans ce décor artificiel, l’esprit défoncé par un organisme agité. Excès chimique, une explosion, l’attirance née. Encore un flash pour l’immortaliser, oublier qu’elle est éphémère. Entre la violence d’un désir progressif, et la lâcheté de l’avaler. Lâcheté les conduisant à parler, faute de prendre ce qu’ils désirent avec férocité. « Me laisse pas seul, affronte le flash avec moi », bafouille celui qui tente d’exister, un tube de rouge à lèvres dans les mains, prêt à corriger l’imperfection d’un visage épuisé. « Fais pas mentir l’objectif, t’es seul », répond celui qui s’acharne à disparaître. Silence gêné, trop d’espoir pour la sincérité. Un flash pour le briser. Un autre pour souligner la perfection du corps observé. Le suivant par excès. Et le photographe lâche l’appareil, obéit à sa pulsion passagère. Ses lèvres honnêtes se confrontent à la rougeur de sa proie. L’un veut exister, l’autre disparaître. Un flash, pour exister. Un baiser, pour le mériter. Les lèvres se cherchent, les corps se frappent. Il pose sa main sur son torse, s’attarde sur son ventre, et il
et l’aiguille hurle, et la peau saigne. L’insolente me brûle la peau. Mes dents se serrent, mes paupières se plissent, beaucoup trop. Le poing serré, mes ongles pénètrent ma main. Ma jambe saigne sous le travail des aiguilles, et j’oublie. Le corps est crispé, l’esprit paisible. Comme la haine d’un monde entier libérant son venin sur ma conscience blindée. Ce corps colorié est laid, mais je le veux semblable à l’imperfection de mes idées. Mentir est suffisant, l’honnêteté de l’apparence peut s’inviter sans réel danger. Des dessins pour hurler au monde que mon esprit court plus vite que mes envies. Une souffrance, un courage éphémère de vérité, et un besoin trop intense pour faire naître des regrets. Je suis celui que je ne veux pas être. La complexité de ces dessins trahie mes sobres aspiration de simplicité. Cet esprit torturé, si laid, hurle avec sévérité ce que je veux murmurer. Et l’aiguille, mordant une dernière parcelle de chair envahit par la pureté, cesse de trembler. Le poing se relâche, les paupières s’ouvrent. Le corps se détend, prêt à recommencer ce pour quoi il a été formé, la meilleure est seule chose pour laquelle il soit doué, après celle d’afficher au monde une douloureuse réalité. Un tissu humide glisse sur la peau, avale le sang. Et la routine reprend, cette bouche ne parlant que pour mentir. Cet esprit ne vivant que pour souffrir. Et ces désirs, brûlants et violents, qu’assumer rend si différent. Comme la perversité soufflant mon nom, basculant mon corps vers les portes de l’enfer, quand j’observe avec envie, oubliant l’ennui, celle du paradis.
et la perversité s’invite, et on transcende les limites. Je me réveille avec l’envie de détruire une vie. Puis de détruire ma vie. Les idées s’envolent, je les observe de loin, elles s’écrouleront bientôt. Ou seront consommé dans l’éternel cocktail du plaisir interdit. Je subis mon reflet, et ce même sentiment qui force mes yeux à se baisser. La peur d’exister. La peur de mes gestes incontrôlés, de l’ennui invincible, de mes tentatives décadentes de survie. J’entends mes tatouages hurler, sans comprendre le sens de leurs obscénités. J’aime les savoir accrocher à ma peau autant que leur signification m’effraie. Je vois ce corps gisant sur le lit, un corps nu mais sans nom. Un rêve agité crée un mouvement, un soupir, puis rien. Je ne la connais pas. Ces pilules m’en ont donné l’impression. Désormais, elles ne font que frapper ma tête, écrasant des pensées qui s’agitent par milliers. Je suis vide, sans artifice pour combler l’absence. Seulement cette dernière lumière, inondée d’obscurité. Détruire. Et s’autodétruire. Ses paupières s’ouvrent, son regard est encore brillant. Elle me sourit, je tends mes lèvres pour l’imiter. Puis cache mon visage derrière l’appareil qui s’illumine d’un nouveau flash. Nourrir sa prétentieuse envie d’exister. Je veux qu’elle parte. Je ne veux pas être seul. Mon reflet est laid. Son corps est magnifique. Détruire une vie, détruire sa vie. Combler l’ennui, encore. Alors ma peau caresse la sienne, et mon corps se détache de mon esprit. Mes gestes hypocrites inspirent l’envie, quand dans mes pensées, la nature de mes projets enflamme ses yeux d’une haine authentique. Je la consomme autant qu’elle devrait me détester. Elle est belle, mais je ne veux pas aimer. Et nous glissons dans l’obscurité, je l’emmène dans ces lieux auxquels je ne tente plus d’échapper. J’envie son inconscience, sa pureté, son innocence. Un baiser sur son cou exprime ma jalousie. Une griffe sur le bas de son dos insinue la violence de mon esprit. Et le plaisir de mon corps pénétrant le sien engendre un éphémère oublie, quand condamné dans une chute excitante et éternelle, quelque part, conscient mais apaisé, je disparais. Avant de renaître, de devoir recommencer, alors je
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Goûts :
Il fume presque autant qu'il respire, aime l'hiver pour sa poésie. S'acharne à vivre la nuit, source éternelle d'inspiration, obscurité idéale pour choisir ce qui mérite d'être éclairé par le flash de ses photos. Aime les polaroid pour leur authenticité, évite de retoucher ses images autant que possible. Il dort devant les films d'actions, aime secrètement les drames mielleux, admire les comédies intelligentes, à malgré tout souvent la larme facile devant l'écran. Il aime les grandes villes, pas la foule, a peur des serpents mais en ai fasciné. Fantasme de coucher avec lui-même, opposition théorique parfaite à ses idées. Il n'aime pas le chocolat, mais ne le déteste pas. Ne reçoit que très rarement chez lui, de manière générale, ne dort pas souvent chez lui. Exerce une obsession pour le rouge, aime dormir, mais est souvent victime d'insomnie. Recherche la complexité dans son travail, la simplicité dans sa vie. Il ne lit pas autant qu'il l'aimerait, par manque d'auteurs l'intéressant réellement plus que par manque de temps. Est incapable de dessiner. Aime les excès, malgré lui, les contrastes et les opposés. Il s'aime par instant, se dégoute le plus souvent.
Spoiler:
Le joueur :
prénom/pseudo : Alex, dirons-nous. âge : 18 pays : France présence : Sans doute régulière. Dépendra de la motivation, de l'inspiration, du temps... crédit de la bannière : ADASTRA comment t'as atterri sur le forum ? Suite au baratin de Babine, le temps que je réagisse et que l'envie de RP réapparaisse. qu'en penses-tu ? J'aime sa simplicité, et la liberté qu'il offre. Terrain de jeu parfait pour exposer une longue galerie de bons personnages. Et puis, mes deux partenaires RP préférées sont dans le coin, preuve suffisante de qualité.
Dernière édition par Lutz E. Messmann le Dim 7 Nov - 15:19, édité 2 fois
Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Dim 24 Oct - 19:25
OMG; rien que part le début de ta fiche tu viens de m'intéresser. Et puis l'avatar (aa). J'avoue néanmoins être un peu perdu dans ton histoire; m'enfin c'est peut-être qu'il manque la fin =P bref bienvenu (aa=
Hans Schräder
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Mar 26 Oct - 2:22
raaaawrrr raaaaaaaawwwwwrrrr!!!! tu m'emoustilles fripouille !
Invité
Invité
Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Mar 26 Oct - 2:37
Ah, ce fichu caca trouve toujours les meilleures répliques... N'empêche, je réclame une suite, héhé. des partenaires comme nous, ça s'mérite. J'vais sortir un cœur pour l'occasion, tu m'en voudras pas trop, hein. ♥ 'O'
Lutz E. Messmann
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Mar 26 Oct - 18:00
Content de l'apprendre, Hugo. (: Sinon, c'est parti pour donner quelque chose d'assez décousu alors.. prends ça comme des flashs et cherche pas le linéaire. J'ai la vilaine habitude de faire des présentations presque symbolique, parce que j'aime ça et que ça révèle du personnage autant qu'on décide de s'y attarder. Bref, laissons la suite parler avant de te décourager.
GRRAAAAOUUUUUUUH, perverse chérie. Toi aussi tu m'émoustilles, Hansie, toi aussi. ¤_¤
Ah, c'est bon de vous retrouvez toutes les deux. Oh oui chérie, balance-moi tes coeurs dans la gueule, balance-les moi. ♥ On se mérite mutuellement, c'est évident. Attend que je te prouve ça, encore une fois. Grr.
Hans Schräder
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Jeu 28 Oct - 1:56
Hey jouet sexuel. ta fiche elle avance pas et moi je veux qu'on fasse mumuse . Si c'est alice qui t'émoustille pas assez, si tu veux je la change pour n'importe qui d'autre. Mais donne nous du rêve !
Lutz E. Messmann
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Jeu 28 Oct - 21:50
Nan, mama gâteau, elle claque ta Alice. Et moi aussi j'veux faire mumuse. J'suis just k-kind of busy, en ce moment.
Enfin, j'fais ça au plus vite. D'ailleurs, désolé la team si je transcende un peu le délai. :/
Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Mer 3 Nov - 17:31
Je ne te souhaite pas la bienvenue, car Oscar est aussi moi (a). Bref
Avec la maintenance et tout ce qui va avec, on te laisse un délai supplémentaire jusqu'à dimanche ! Bonne chance. N'hésite pas si tu as des questions :)
Lutz E. Messmann
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Dim 7 Nov - 15:19
Okaaay, je reviens de nul part avec une fiche assez brève mais terminée. J'avais la flemme, je dois l'avouer, mais après deux petites minutes d'écriture, l'envie renaît toujours. Et je commence à m'attacher au perso'.
Bref, si y'a un souci... (;
Anja Oelberg
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Dim 7 Nov - 18:48
Ta fiche m'a littéralement charmée. Même si la première partie s'achève sur une phrase qui me semble inachevée, je ne vais pas chipoter. (a). Est-ce que tu pourrais m'indiquer ta célébrité pour que je l'inscrive dans la liste il me semble que c'est Jonathan K., mais je suis pas sûre Tu es activé, tu peux poster partout maintenant . L'intrigue n°2 est lancé si tu es intéressé, et je te souhaite bon jeu
p.s : il nous faudra un lien
Lutz E. Messmann
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Sujet: Re: Life is hard, and so am I. Lun 8 Nov - 5:11
Merci. (: Et l'idée d'inachevé est volontaire.
Sinon, c'est bien ça, Jonathan Kroppmann.
Pas de problème pour le lien, et pour le reste. (:
Anja Oelberg
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