PSEUDO LIBRE
26 ANS- ALLEMAND - CÉLIBATAIRE - HETERO, MAIS RIEN N'EST FIGÉ DANS LE TEMPS - IMPRÉVISIBLE.

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à savoir

- histoire libre
- Il serait en dernière année de médecine
- (...).

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La pluie se bat dans la rue. On l’entend se plaindre contre les vitres comme si elle suppliait l’hospitalité. Berlin sous ce chagrin semble à la fois morose et pourtant si poétique comme une photo de Robert Doisneau. Passivement installée dans le studio de radio où je passe le plus clair de mon temps. Toujours, dans ce petit local où toujours la musique règne, je me suis sentie bien. La musique s'élevant dans les airs, allégeant les âmes et envasant nos corps. Soudain à travers la vitre, je remarque Milow. Un sourire aussi niait qui sincère se fige sur mon minois. Après un signe bref de ma part, il rentre dans le studio. Je contemple circonvenue la présence qu’il dégage, et l’attrait qu’il fait naître dans mes ventricules. Je désirais cet homme, d’une ferveur prohibée et démentielle. « Salut bel inconnu » je lui lance en me levant soudainement de mon siège pour aller à sa rencontre. Un sourire commun se pose sur nos visages. Mes bras l’enlacent, alors que mes lèvres goûtent à la charité qui danse sur les siennes. « Hedwig, j’ai quelque chose à t’avouer » me murmure t'il à l'oreille. Je me recule sans pour autant que mes mains ne lâchent son costume gris. Je le scrute de mes yeux d’ivoires et je lui répond « oui je t’écoute ». De son sac il sort un dossier blanc où le nom de « hedwig gunther-wolf» est écrit au milieu en capital d’imprimerie. « Ou as-tu eut ça ? » je lui demande d'un ton d’un ton agressif en lui arrachant le dossier des mains. « On s’en fiche » me répond t'il avec un calme qui à le don de m'agacer. « Non on ne s’en fiche pas Milow ! c’est mon dossier médical ! c’est personnel ! non mais tu te prends pour qui ?» Je lui crie dans le studio où les gens nous regardent comme si nous étions un phénomène de foire. Mais dans le fond je savais bien comment il avait eu mon dossier, il avait simplement du le voler, chose facile pour un interne en médecine. « Non mais tu te rends compte que j’ai dû voler le dossier de ma petite amie pour apprendre qu’elle est mourante ! » De mes yeux d’un bleu rare, se forment des perles de larmes. Le silence se pose entre nous, pesant et désagréable. « Je suis désolé. Mais quoi qu’il arrive je suis avec toi. J’ai parlé au médecin apparemment ça peut se soigner et … » Brusquement je le coupe la parole « Non Milow non. »« Mais pourquoi ? » « Parce que je n’ ai pas les moyens, que je refuse que tu me donnes de l’argent ! je ne suis pas une œuvre de charité ! »Il s’approche de moi pour sentir son cœur contre le mien, sécher mes larmes, mais de mes mièvres bras je le repousse et lui dit « C’est fini » « quoi !? » « J’ai dit c’est fini ! Dégage je veux plus te voir » Il reste silencieux devant moi, immobile. « DEGAGE » je hurle. Ses sourcils froncés cherchent à déceler du sens dans mon regard, mais il n’y en avait pas. Entre nous c’était fini sans qu'il n'y ait à savoir le pourquoi du comment.